Elle vous aide à diagnostiquer le type d’insatisfaction.

Elle vous aide à comprendre les enjeux et les mécanismes cérébraux en action : comment et pourquoi ils fonctionnent et leur incidence sur les comportements des personnes toxiques.

Elle vous donne des pistes d’action concrètes pour vous libérer de l’insatisfaction chronique ou, au moins, pour limiter la tension qui lui est liée :

• en réhabilitant les motifs de satisfaction existant dans votre vie, pour gagner de l’énergie ;
• en circonscrivant les motifs d’insatisfaction, puis en les affaiblissant au moyen de nombreux exercices concrets.

Oui. Si nos ancêtres n’avaient pas été, un jour, insatisfaits, nous continuerions à vivre dans des cavernes. L’insatisfaction, c’est le moteur du progrès. C’est le point de départ d’un nouveau désir, d’une envie de quelque chose de différent, de mieux, de plus… (ajoutez n’importe quels adjectifs positifs à la place des points de suspension). Comme le jour et la nuit, l’insatisfaction et la satisfaction se complètent harmonieusement pour former un tout.

C’est donc une composante de la vie humaine, depuis la nuit des temps. On la retrouve généralement chez chacun d’entre nous, à des degrés divers.

C’est quand elle devient source de douleur, qu’elle n’est pas compensée par de la satisfaction, par exemple, qu’elle devient dysfonctionnelle. Cette insatisfaction-là mérite d’être combattue.

Si, mais là encore, c’est la présence d’une souffrance régulière et durable qui pose souci. Quand elle s’accompagne d’une restriction, et non d’un progrès, l’insatisfaction devient préjudiciable à une existence légère, sereine, épanouie.

Quelques indices peuvent vous mettre la puce à l’oreille.

L’insatisfaction préjudiciable est caractérisée par :

• Son objet. Sauf exception, on est souvent déçu ou frustré par quelque chose de précis : la relation amoureuse, travail, un hobby, une ou plusieurs personnes, un type de situation. Même si on a l’impression de vivre toujours des choses différentes, il est souvent possible de repérer un schéma, une répétition qui mène systématiquement à l’insatisfaction.
• Sa récurrence. Cette chose précise qui nous déçoit ou nous frustre relance régulièrement un cycle de déception/frustration. En fonction du sujet, cela peut survenir chaque année, chaque mois, chaque semaine, chaque jour, chaque heure…
• Sa durée. L’insatisfaction peut prendre des semaines, voire des mois pour s’estomper (certains peuvent y rester pendant des décennies) ;
• Son intensité. La déception ou la frustration est intense et occupe les pensées plus qu’elle ne le devrait, pouvant même devenir obsédante, voire obsessionnelle.
• Son impact négatif. Cette chose frustrante ou décevante a un impact négatif profond et régulier sur le moral et/ou l’humeur de la personne qui en souffre.

Oui, mais à une condition : il est extrêmement important de réaliser tous les exercices proposés et de prendre le temps nécessaire à les faire en profondeur.

Si le lecteur se contente de survoler la théorie ou le parcours, peut-être apprendra-t-il quelque chose de neuf, mais ce nouvel apprentissage ne l’aidera pas à surmonter la déception ou la frustration qu’il vit s’il ne le traduit pas en actes.

Le changement, c’est le mouvement. C’est indispensable, et la méthode proposée permet d’avancer à petits pas pour éviter d’être confronté aux réapparitions de la peur qui mène à l’insatisfaction.